L’ensemble créé se base sur deux notions clés :
- la morphologie urbaine de la « citadelle » au sens noble du terme qui résiste et protège ;
- le sanctuaire qui appartient à la ville mais conserve un élément sacré ;
- une intériorité végétale.

Elle est à la fois protectrice et ouverte sur la ville. Certaines fonctions préservent les usagers au cœur des ilots alors que d’autres sont ouvertes sur la ville, et dialoguent avec le quartier.

La cité scolaire internationale joue sur les contrastes. L’enceinte protectrice et minérale définie par les façades sur rue en lame de BFUP confère un caractère unitaire et rigoureux alors que les cœurs d’ilots et le parvis sont traités de manière paysagère. Les façades intérieures sont composées de claustras en fibre de lin aux formes libres qui permettent de protéger les locaux exposés, de célébrer les jeux d’ombres et de lumière et de supporter la végétation. Les fonctions communes au fonctionnement de la cité scolaire sont regroupées dans le socle de chaque ilot. Ce socle détermine un niveau de cours surélevé par rapport à la rue. Les élèves accèdent aux différentes cours et au cœur d’ilots par des espaces paysagers en pleine terre. Les espaces d’enseignement s’élèvent autour des cours pensées comme des cloitres en surplomb de la ville.